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TROIOU KAER FROMFROMGIRL
6 décembre 2006

Auto-satisfaction !

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah……………

Qu’est-ce que ça fait du bien quand les choses se déroulent aussi bien, voire mieux, qu’on ne l’espérait.

Bon, je ne vous parlerais pas du chauffagiste qui doit s’occuper de la chaudière depuis 3 mois (finalement elle va être changée, et je me dis que ce n’est pas plus mal quand je l’entends émettre des bruits d’eau en ébullition…) et des radiateurs qui fuient (mon bricoleur de mari s’est très bien débrouillé ce soir pour mater celui de la salle de bain), et qu’on attend toujours (le chauffagiste, je précise pour ceux qui auraient perdu le fil à cause des parenthèses multiples…)

Non, je voudrais, comme le titre l’indique, vous faire part de ce qui m’arrive depuis une semaine.

Pour remonter à la genèse de l’aventure, j’ai quitté mon emploi d’instit. bilingue en fin d’année scolaire dernière , quand j’ai quitté la Bretagne pour partager la vie de mon Amour. Comme le métier me plaît énormément, j’ai envoyé un CV à l’Enseignement Catholique du Nord, seul fournisseur de suppléances dans la région. Je ne voulais pas, en effet, me contenter de préparer le concours de professeur des écoles. Le premier courrier de l’Enseignement Catho. me faisait part de la bonne réception de ma demande, et de la possibilité de me convoquer ultérieurement à un entretien.

Cette convocation est intervenue jeudi dernier. Je ne vous raconte pas (quoi que si !!!) l’état de stress dans lequel je me trouvais. Je dois avouer que mon époux n’a pas dû apprécier les mouvements désordonnés provoqués par mon sommeil agité.

Je m’attendais à ce que l’on m’interroge sur mes capacités à rédiger fiches de préparations, cahier-journal, séquences et séances, dont il est de bon ton de se fendre si on veut prouver que l’on est compétent (!!!). Je prévoyais aussi la possibilité de passer des tests psychologiques et autres joyeusetés du genre. Bref, je me voyais scrutée sous tous les angles.

Je me présente à l’heure dite -en fait avec une demi-heure d’avance pendant laquelle j’ai fait une balade à pied dans le quartier, tout en décontractant mon visage un peu figé par le froid, dans le but de ne pas bafouiller quand on m’interrogerait. A l’heure dite, donc, on m’installe dans un petit « salon » où je feuillette un opuscule dans lequel j’ai le plaisir de lire le nom de l’endroit où travaille mon cher et tendre. J’y vois un bon signe… Sur ce, on m’appelle et je me retrouve face à deux personnes, une femme et un homme, qui se présentent et me demandent d’en faire autant. Je commence donc très sérieusement en déclinant mon identité, ma volonté profonde d’enseigner et la raison de mon départ de Bretagne.

Et c’est là que l’entretien change de ton, du tout au tout ! Une exclamation de la femme -directrice d’une école de Lille- me fait comprendre qu’elle aime la Bretagne (ses huîtres et son cidre notamment !). A partir de ce moment, les 25 minutes que devaient et qu’ont duré l’entretien ont été remplies d’échanges sur les mérites respectifs de la Bretagne et du Nord, sur la gastronomie et le patrimoine. Il m'a même été demandé de parler breton. Pour montrer que je suis une fille sérieuse (personne n’en doutera !), je tentais de temps en temps de raccrocher la conversation à la raison pour laquelle j’étais là… A la fin de la « causette », je me retire pour les laisser délibérer sur mon sort. 5 minutes après, je réintègre le bureau, et j’entends, à mon grand bonheur, une succession de compliments sur moi… Je serais , d’après eux, une candidate exceptionnelle avec un fort potentiel d’animation de groupe (la directrice d’école me voyant assumer un poste similaire au sien d’ici quelques temps !). Ils n’auraient jamais vu une candidate avec mes qualités se présenter à eux. Pour continuer dans l’auto-lancement de fleurs, je m’entends dire que les écoles où je pourrais travailler serait chanceuses, et qu’une affectation ne saurait tarder… J’ai même le droit à un jeu de mots de la part de l’adjoint au directeur diocésain ; en lien avec mon intérêt pour les monuments religieux bretons, il laisse tomber dans un éclat de rire que « ça va être un calvaire de travailler avec moi ». Hihihi !

Je vous laisse imaginer l’état d’euphorie dans lequel j’étais en sortant !

Et lundi matin, j’ai reçu un appel me demandant d’assurer le remplacement d’un instituteur, dans une classe de CM1 de 20 élèves, jusqu’aux vacances de Noël (auxquelles j’aurais droit !!!) et… à H. où nous habitons !

Que demande le peuple ! Au bout d’une journée et demie de travail, je peux déjà vous dire que les gamins et l’équipe pédagogique sont super-sympas… Le rêve !

Quand je vous disais que tout va bien !!!

P.S. : Petit mot pour Karagar : je suis désolée, je n’ai pas atteint les 3 pages…. C’est grave ?

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Commentaires
L
MMaaaiisss c'est quoi tout ce bonheur ici ????? <br /> :-)))<br /> c'est bon à lire en tout cas !
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C
Karagar, elle ne l'aime pas trop la Dalida :-)
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K
des promesses, toujours des promesses ! paroles, paroles comme dirait la chanteuse à célébrer hi!hi!
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K
OUi oui du relachement, on baguenaude chez un certain aristo pour essayer de lui arnaquer un voyage à Melun...Et pendant ce temps là, RIEN !
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C
Je confirme qu'elle était en forme. Mais là, il y a comme un certain relâchement. Ne serait-ce pas dû à un flacon alsacien ?
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TROIOU KAER FROMFROMGIRL
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