Fêtes
Nous venons d’effectuer quelques achats pour les fêtes de Noël. Enfin, quand je dis quelques… Nous avons franchi la frontière belge et nous nous sommes rendus dans une boutique qui, je le crois, verra souvent mon auguste (en rapport avec le clown, pas avec l’empereur !!!) personne. Je ne vais pas encore vous rebattre les oreilles avec mon goût du chocolat, mais il se trouve que nous avons trouvé dans cette boutique de « pralines »de quoi satisfaire nombre de gourmands de nos entourages (« les chiens ne font pas des chats »…)
C’est toujours avec joie que je cherche ce qui pourrait faire plaisir à ceux que j’aime. En un mot, j’apprécie les fêtes de fin d’année et surtout celles de Noël. Je sais que certains d’entre vous, mes chers lecteurs, trouvent que c’est une époque où en fait un peu trop, que les festivités semblent forcées, mais pour ma part, cette effervescence me plait.
J’ai essentiellement de bons souvenirs des fêtes passées, même quand les conditions matérielles, affectives ou familiales n’étaient pas au « top ».
Je suis catholique (ou plus essentiellement chrétienne), et cette fête prend un sens important pour moi. C’est une fête familiale pendant laquelle chacun devrait pouvoir exprimer l’amour et le respect qu’il peut avoir envers les siens. Vous me direz que c’est en toutes circonstances qu’on devrait le faire, mais je crois que c’est encore plus l’occasion.
J’avoue que je n’ai pas toujours mis en pratique ce précepte… Il m’est encore parfois douloureux de penser à l’anxiété de savoir dans quel état arriverait mon père, quelles réflexions il pourrait faire sur la qualité ou la rapidité du repas de réveillon auquel, comme toujours, ma mère avait apporté le plus grand soin. J’essayais alors de donner le change, de ne consacrer mon attention qu’aux autres membres de la famille, quitte à m’attirer en retour de réflexions de sa part. Souvenirs douloureux de la maladie alcoolique.
Autre souvenir que ce Noël avec ma sœur, son mari et mes deux nièces, nées à cette époque, où j’ai voulu dire tant de choses à ma sœur, sur mon besoin de continuer à avoir avec elle les relations très complices que nous avions toujours eues jusqu’alors, et que je sentais se détendre dangereusement…
Mais Noël, ce n’est pas que ça !!! Combien de bouffées de nostalgie émue me viennent quand je me souviens de la fébrilité au moment de la décoration de la maison, de celle de l’attente.
Des éclats de couleurs, de senteurs, de sentiments se bousculent. Les cadeaux (ils sont importants !) dont je me souviens n’ont pas l’opulence de ceux qu’on peut voir maintenant, mais qu’importe, et même tant mieux ! Ils venaient vraiment du cœur. C’est étonnant comme ceux dont je me rappelle le mieux sont ceux de mes 7 ans : une boîte à couture et un mouchoir sur lequel ma mère avait versé quelques gouttes de son parfum…
Beaucoup plus récemment, c’est-à-dire l’année dernière, j’ai rencontré ma belle-famille. Quel symbole pour moi d’être présentée à l’occasion d’une fête qui a autant de sens…
Cette année, nous passerons les fêtes de Noël dans la famille de mon cher mari, avec une nouvelle rencontre à la clé : celle d’un sien cousin, de son épouse japonaise et de leur bébé.
J’espère que comme l’année dernière, et pour en terminer avec mes images rêvées de Noël, nous aurons ce genre de paysage :
Je vous souhaite d’ores et déjà de passer les fêtes avec ceux qui vous sont chers.
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