Vous avez attendu ?
Hum, hum, hum… Je m’éclaircis la voix des doigts…
C’est un peu rouillé tout ça. Plus d’un mois, mon rythme baisse….
Je dois avouer que je me sens mieux ce soir. Ca fait quelques jours que j’avais les émotions encore plus à fleur de peau que d’habitude. A cause de craintes irraisonnées concernant l’opération que vient de subir ma Môman à Môa. Victime de fractures du genou il y a presque 2 ans, on a été obligé de lui poser une prothèse. J’ai eu des nouvelles vers 18h. Tout s’est déroulé du mieux possible. Il lui reste maintenant à se reposer pour se remettre totalement. Comme elle sera en fin de convalescence pour les fêtes (au plus tôt), nous n’irons pas chez elle pour ne pas la fatiguer. Ca me fait bizarre, parce que je ne dois pas avoir passé Noël ou le Nouvel An sans la voir depuis que je suis née… Heureusement qu’il y a le téléphone !!!
Sinon, mon chéri a tellement bien raconté l’événement du 3 novembre que je vois difficilement ce que je pourrais raconter de plus.
Quoi que si quand même ! Encore des bouffées d’émotions…
Il y a des présences qui sont plus importantes que tout cadeau matériel (bien que le matériel ne me déplaise pas du tout !!! J’suis pas Léonarde pour rien !). Comment décrire le plaisir d’être apprêtée par une amie rencontrée il y a moins d’un an, qui « descend » du Nord pour l’occasion, en ayant préparé de quoi me rendre belle, imaginant toute l’harmonie des couleurs d’un maquillage auquel je ne prête aucune attention d’habitude. Quel plaisir également que de voir son compagnon bichonner dans le moindre détail la voiture qui me, puis nous, transportera.
Quel bonheur que d’être entourés de témoins pour qui ce mot n’est pas qu’un simple mot.
Comment puis-je aussi vous expliquer ce que j’ai ressenti à la vue de l’instrument réparé pour l’événement, les larmes qui me sont montées aux yeux quand j’ai réalisé que ce à quoi j’avais longtemps pensé et que je croyais devenu impossible – les notes égrenées d’une mélodie aimée sur les cordes d’une harpe – se faisait… Il me semble me souvenir que la première fois que j’avais vu le harpiste et que j’avais entendu la harpe, ce harpiste m’avait dit (si mes souvenirs sont bonsa, et si ce n’est pas le cas, il me contredira !) que pour les Irlandais la harpe pouvait endormir, faire rire ou faire pleurer. Jamais elle ne m’a endormie (quoiqu’en certaines circonstances elle m’a transportée ailleurs…) , souvent j’ai ri grâce à elle et ce jour-là, elle m’a fait pleurer…
La flûtiste-animatrice m’a aussi fait un beau cadeau.
Parmi les cadeaux matériels, il y en a un, un « deux en un » qui m’a plu particulièrement : le plus visible des deux est une magnifique lampe rouge, couleur qui me plaît particulièrement comme certains le savent, et le moins grand en taille, un poème dont la lecture m’a aussi fait venir les larmes aux yeux. Je n’oserais pas publier ici ce poème, bien que l’envie me tenaille, sans l’assentiment de sa créatrice qui est trop modeste à mon goût et qui devrait faire profiter de ses textes beaucoup plus de lecteurs…
Que dire encore de deux tableaux à la grâce infinie…
Et quelle joie que la présence d’êtres chers, que les sourires et les vœux sincères.
J’espère qu’en échange, nous avons pu offrir une parcelle de notre bonheur et plus qu’une parcelle de cet amour immense qui nous unit et que nous avons voulu partager.
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