Cyprus 1
Deuxième volet des aventures de votre servante (courbette), dont l’idée est venue à la suite de lectures ou de balades.
Cette fois-ci, après que Cornus vous eut livré le récit des visites de sites archéologiques à Lyon, à Vienne et à Autun (ici) , je me suis dit que je pourrais vous narrer mes pérégrinations au milieu des vieilles pierres de l’île de Chypre.
Autre point commun avec la note précédente, c’est grâce à QP1C que j’ai pu partir. Mais cette fois-ci c’est parce que j’ai perdu… en finale d’une émission « Spécial Club », sous titrée « Tournoi des Régions », où je représentais le club de Fouesnant et la Bretagne (tant qu’à faire ! ; d’ailleurs, j’ai récupéré la plaque qui était devant mon pupitre qui le prouve : )
Outre 80 kg de livres offerts par celle qui n’est ni blonde, ni brune, je me suis trouvée à la tête d’un voyage pour deux à Chypre. Ne connaissant pas encore mon Cornus à moi à l’époque, c’est ma môman à môâ qui m’a accompagnée.
Le voyage a commencé le samedi 7 février à 5h35, lever précoce en raison de la nécessité de nous translater à Paris par voie ferroviaire. Rejoindre la capitale française nous prendra d’ailleurs plus de temps que le trajet Paris-Larnaka…
Première pensée philosophique de Môman (qui en aura beaucoup…) : « Si on se presse, on stresse »
A 14h15, nous débarquons à l’aéroport Charles de Gaulle d’où notre avion doit décoller à 15h00. Pour atteindre la salle d’embarquement, nous empruntons un tapis roulant à pente relativement forte. Môman, dans un moment d’inattention, lâche la rambarde et… s’affale au milieu des valises… Que voulez-vous, les chiens ne faisant pas de chats, vous voyez de qui je tiens mon équilibre instable… Une équipe de gars qui travaillait en bas du tapis se précipite, non pas pour nous aider, mais pour se taper une bonne tranche de rigolade. Nous, nous nous rétablissons tant bien que mal. Dans l’avion qui commence à rouler et à se mettre en place en bout de piste, Môman me fait remarquer qu’un avion, « ça braque bien » !
Le voyage durant 4 heures, nous atterrissons donc à 20h00. Au passage, j’ai découvert qu’on servait un repas complet dans l’avion, même à 16h00.
A l’arrivée, je me crois comme dans un film : une dame de l’office de tourisme nous attend avec un panneau qui porte mon nom. Elle nous remet un sac rempli de documents et de cartes , ainsi que les clés de la voiture qui est gracieusement mise à notre disposition. Puis elle nous explique que l’hôtel où nous logerons se trouve à 2 heures de route de là… Or, il fait nuit, et pour confirmer ce que j’avais lu avant de partir, le volant de la voiture n’est décidément pas du bon côté… Ahhhhhhhh ces Anglais ! Nous embarquons donc les bagages et, vogue la galère ! Je n’ai réussi à savoir de quel côté étaient les clignotants et les phares qu’à la fin de notre séjour (et autant de temps de retour en France à retrouver ceux de ma voiture !). Je crois que je n’ai jamais autant serré les fesses que ce jour-là… Les Chypriotes ont eu la très bonne idée d’installer une multitude de ronds-points « à la française », c’est-à-dire le contraire des ronds-points anglais de par chez nous !
Au bout des 2 heures prévues, nous nous étonnons de nous retrouver en rase campagne (enfin, pas si rase que ça, vu le relief !) et nous ne savons plus par où aller. Etonnant, pour qui me connaît bien (pour ça aussi, merci Môman !!!). Nous faisons donc du tourisme de nuit dans des villages où les rues ne doivent pas voir beaucoup de voitures. Et soudain, ô miracle, surgissent des lumières au-dessus des arbres. Nous nous dirigeons vers elles et nous arrivons enfin où nous devions aller. Et là, le choc ! Toujours grâce à l’Internet, j’avais pu voir quelques photos de l’hôtel. Mais je ne m’attendais pas au luxe de ce que nous voyions ! Le lendemain, la vue de jour confirmera les premières impressions. Toujours est-il qu’on nous conduit à notre chambre (les valises suivront) que nous découvrons immense, et où une collation nous attends : sandwiches à la mode grecque et fruits. Après avoir mangé, nous faisons le tour du propriétaire, et découvrons un coffre-fort personnel où je range en rigolant bien les bijoux de pacotille que j’ai emportés !
Avant de vous parler des balades des jours suivants, je m’en va vous montrer des photos du boui-boui.
La chambre
Le lit "Queen size" La salle de bain, avec baignoire et douche, aussi grande que ma chambre à Quimperlé !
L'entrée
Vue de la chambre
Des orangers...
Des oliviers...
Notre chambre était au 2e étage, à droite
Il y avait beaucoup de coffres dans tous les couloirs
La chapelle de l'hôtel, où on peut se marier (zut, j'étais avec Môman...)
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